- Organisation : Fédération des États-Unis mexicains ; 31 États plus un district fédéral, la ville de Mexico.
- Population : environ 115 millions d'habitants.
- Superficie : 1 964 183 km².
- Capitale : Mexico.
- Langues : espagnol et 67 langues indiennes.
- Monnaie : peso mexicano.
- Régime : présidentiel.
- Chef de l'État : Enrique Peña Nieto (depuis juillet 2012).
- Indice de développement humain : 0,775. Rang mondial : 61e.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : centre historique de Mexico et Xochimilco ; cité préhispanique et parc national de Palenque ; cité préhispanique de Teotihuacán ; centre historique d’Oaxaca et zone archéologique de Monte Albán ; centre historique de Puebla ; réserve de Sian Ka’an ; ville historique de Guanajuato et mines adjacentes ; ville précolombienne de Chichén Itzá ; centre historique de Morelia ; El Tajín, cité préhispanique ; centre historique de Zacatecas ; premiers monastères du XVIe s sur les versants du Popocatepetl ; ville précolombienne d’Uxmal ; zone de monuments historiques de Querétaro ; Hospice Cabañas, Guadalajara ; zone de monuments historiques de Tlacotalpán ; zone de monuments archéologiques de Xochicalco ; ville historique fortifiée de Campeche ; ancienne cité maya de Calakmul, Campeche ; paysages d’agaves et anciennes installations industrielles de Tequila ; campus central de la cité universitaire de la Universidad nacional autónoma de Mexico ; San Miguel de Allende et le sanctuaire de Atotonilco ; Réserve de biosphère du papillon monarque ; grottes préhistoriques de Yagul et Mitla, vallée de Oaxaca.

Économie

C'est dans les années 1940 que le Mexique entama véritablement son industrialisation. Les années 1960 furent celles du miracle mexicain, avec une croissance annuelle d'environ 7 %. Depuis les années 1970, l'économie alterne les périodes de croissance et les crises. Le krach de 1976 put être surmonté grâce à la découverte de gisements de pétrole, mais la crise de 1982 laissa le pays exsangue. Une inflation galopante, la chute des prix du pétrole et la fuite des capitaux obligèrent le gouvernement à dévaluer le peso à trois reprises.

L’intégration à l’économie mondiale

Les gouvernements des années 1980 et 1990 s'attachèrent à désengager l'État par le biais des privatisations. Mais la grande affaire du Mexique à cette époque fut sa politique d'ouverture commerciale tous azimuts. On signa avec un nombre croissant de pays des accords de libre-échange. Le Mexique devint le premier marché d’Amérique latine. 
Le revers de la médaille fut l’étranglement des petits paysans.
L'essentiel des échanges réalisé avec le voisin du Nord absorba 80 % des exportations. Pour tenter de rompre cette dépendance, le Mexique signa en juillet 2000 un traité commercial avec l’Union européenne.

Une économie toujours fragile

L'un des succès de la politique du PRI dans les années 1990 fut d'avoir réussi à juguler l'inflation. Reste que la trop grande dépendance de l'économie mexicaine vis-à-vis des États-Unis continue de peser lourd. Plus récemment, l'économie mexicaine subit de plein fouet le ralentissement économique de son voisin du Nord.

Un coût social élevé

Les quelques bons résultats de ces dernières années ne sauraient occulter les inégalités structurelles. Les gouvernements successifs ne prennent aucune mesure sérieuse pour réduire la pauvreté. Quelques Mexicains comptent parmi les plus grosses fortunes du monde.
À cette inégalité, il faut ajouter le déséquilibre régional. Le fossé se creuse entre le Nord, où affluent les investissements, et le Sud sous-industrialisé et à l'agriculture sinistrée.

L’économie souterraine : une soupape de sécurité

Autre point noir de l'économie mexicaine : l'emploi. Sous-emploi et bas salaires sont à l'origine de l'économie souterraine qui se développe. Pour les autorités, il est difficile d'y remédier, sous peine de supprimer une soupape de sécurité indispensable à des millions de personnes. L’OCDE considère que ce secteur de l’économie emploie le tiers de la population active !

Source : routard.com